Markus Schäfer, membre des Conseils d’administration de Daimler AG et de Mercedes-Benz AG, Directeur de la technologie, responsable du développement et des achats : « Nous avons accéléré notre programme Ambition 2039 pour rendre nos véhicules et notre entreprise neutres en CO₂. Nous poursuivons systématiquement cet objectif, avec une approche globale. C’est pourquoi nous examinons l’ensemble de la chaîne de valeur : du développement au réseau de fournisseurs, en passant par notre propre production, l’électrification de nos produits et l’utilisation d’énergies renouvelables jusqu’au recyclage à la fin de la phase d’utilisation. Mercedes-Benz décrit ces effets avec précision et a fait vérifier et confirmer le bilan qui en résulte par des experts indépendants. La S 580 e a terminé avec succès cet audit de validation. » Vous pouvez télécharger le contrôle environnemental à 360° sous forme de fichier pdf ici.

La S 580 e est produite dans la Factory 56 hautement flexible et efficace de Sindelfingen. Le toit de l’usine est équipé d’un système photovoltaïque comptant environ 12.000 modules photovoltaïques et délivrant une puissance d’environ 5.000 kWc (kilowatt-crête). Cela alimente l’atelier de production en électricité verte autoproduite. La production en amont de matériaux et de composants crée plus de dioxyde de carbone que pour le modèle précédent. Cela est principalement dû à l’augmentation de la teneur en alliage léger dans la carrosserie et à la plus grande batterie haute tension d’une capacité de 28,6 kWh. Mais cet inconvénient en production peut être plus que compensé dans la phase d’utilisation : le doublement de l’autonomie électrique conduit à une proportion nettement plus élevée des trajets 100 % électriques. Sur toute la durée de vie, la S 580 e présente des avantages évidents, en particulier sur le plan du CO₂. Cela est particulièrement vrai quand le chargement est effectué avec de l’électricité renouvelable.

Outre l’amélioration en matière de CO₂, la S 580 e présente également des avantages par rapport à son prédécesseur en ce qui concerne son potentiel d’eutrophisation (EP)[1] et de smog d’été (POCP)[2]. Grâce à la proportion plus élevée de la conduite 100 % électrique, la consommation de ressources fossiles (ADP - combustibles fossiles)[3] peut être réduite respectivement de 16 % (mix énergétique européen) ou de 59 % (énergie hydroélectrique).

Autres faits tirés du contrôle environnemental à 360° :

• En tout, 202 composants de la nouvelle Classe S sont fabriqués à partir de matériaux permettant d’économiser des ressources. Le poids total de ces composants est de 98,9 kilogrammes.
• Les revêtements de sol, par exemple, sont fabriqués à partir de fils de nylon régénéré portant le nom commercial Econyl®. Ceux-ci sont fabriqués en récupérant des déchets de nylon destinés à être enfouis, à l’instar de vieux filets de pêche et de restes de tissu de filatures et de tapis.
• La nouvelle Classe S a été développée pour répondre aux exigences de qualité du Centre européen de recherche sur les allergies (ECARF) et a reçu ce label. L’ECARF décerne ce label à des produits dont il a testé scientifiquement qu’ils répondaient aux besoins des personnes souffrant d’allergies. Les exigences sont vastes : de nombreux composants de chaque variante d’équipement d’un véhicule sont testés pour détecter notamment les allergènes pouvant être inhalés. En outre, le filtre à pollen est testé pour son bon fonctionnement à l’état neuf comme à l’état usagé. Par ailleurs, des tests sont effectués sur des sujets humains.
• Les informations sur le démantèlement pour les recycleurs de véhicules en fin de vie jouent un rôle important dans le concept de recyclage. Pour la Classe‑S également, toutes les informations nécessaires sont fournies par voie électronique au moyen du Système d'informations de démantèlement international (IDIS).
• Cette brochure présente les résultats détaillés de l’évaluation environnementale de la troisième génération de la Classe S. La première évaluation environnementale complète a été publiée en 2005.

À propos des nouveaux modèles hybrides rechargeables Classe S

La quatrième génération du système d’entraînement hybride a fait ses débuts dans la nouvelle Classe S. En plus de la S 580 e, la S 580 e 4MATIC (consommation de carburant en cycle mixte, pondérée 1,0-0,7 l/100 km ; émissions de CO₂ en cycle mixte, pondérées : 23-16 g/km, consommation d'électricité en cycle mixte, pondérée : 25,5-21,9 kWh/100 km)1 a récemment - et pour la première fois - introduit une hybride rechargeable avec traction intégrale dans ce segment.

Avec une puissance électrique de 110 kW/150 ch et une autonomie tout électrique de plus de 100 kilomètres (WLTP), ces deux modèles peuvent être conduits dans de nombreux cas sans avoir à utiliser le moteur à combustion. La base du système de propulsion hybride est fournie par le moteur six cylindres en ligne M 256 délivrant 270 kW/367 ch de la génération actuelle de moteurs Mercedes-Benz. La densité de puissance élevée du dispositif de traction hybride est obtenue à l'aide d'un moteur synchrone à excitation permanente avec rotor interne.

Le couple maximal du moteur électrique de 480 Nm, est disponible dès le départ, ce qui se traduit par une grande agilité au démarrage doublée de performances de conduite dynamiques. La vitesse maximale du programme de conduite ELECTRIC est de 140 km/h, après quoi la vitesse est bridée en douceur.

Un chargeur de 11 kW est embarqué de série pour une charge triphasée à partir du réseau CA. Un chargeur CC de 60 kW est disponible pour une charge rapide en courant continu. Même une batterie vide peut être complètement chargée en une trentaine de minutes.

[1] Potentiel d’eutrophisation (potentiel de surfertilisation) ; catégorie d’impact exprimant le potentiel de sursaturation d’un système biologique contenant des nutriments essentiels.

[2] Potentiel de création d’ozone photochimique ; catégorie d’impact qui décrit la formation de photo-oxydants (« smog d’été »).

[3] Consommation de ressources abiotiques (abiotique = non-vivant) ; catégorie d’impact décrivant la réduction du stock mondial de matières premières résultant de l’extraction de ressources non renouvelables.